Patrimoine Public 


LE VIADUC


Construit en pierre meulière en 1845 et terminé en 1848, il a été inauguré le 1er juillet 1851 par le futur Napoléon III.

Il permet à la ligne Paris-Bordeaux de franchir la vallée de l’Indre grâce à 59 arches (751 m de long).


L'EGLISE SAINT PIERRE AUX LIENS


C’est le plus ancien monument de Monts. Citée en 1114, elle appartenait aux moines de l’abbaye St julien de Tours qui possédaient le prieuré de Rançay et son moulin, devenu les Fleuriaux.

Elle a conservé son chevet du XIIème siècle, mais la nef a été agrandie et rebâtie en 1877 ainsi que le clocher.

LES MOULINS DE L'INDRE



 Patrimoine Privé 


Monts a connu 12 moulins. Le pont de l’Indre se distingue par ses deux moulins, proches l’un de l’autre, dont celui dit de la Croix rouge à chainages de briques. Il fut transformé et agrandi en 1881 pour monter l’eau au château du Breuil. Il abrita de 1914 à 1918 des blessés de guerre qui devient le premier siège de la Croix Rouge de Touraine, puis propriété de l’Université de Tours.

LE MOULIN DES FLEURIAUX


Cité dès 1278, ce moulin est probablement celui de Rançay. En 1779, le moulin appartient au même propriétaire que celui du Breuil, situé juste en face, sur l’autre rive de l’Indre. La tour carrée à crépi rose (XIXe) est encore munie de sa roue reconstituée.
Aujourd’hui transformé en résidence, il est situé rue des Patis, sur la route d’Artannes par la rive droite de l’Indre.

LE MOULIN DU BREUIL


Cité dès 1431, le moulin qui se trouve dans le parc du Breuil, implanté sur l’Indre en aval du bourg, est le moulin du seigneur local. En 1777, il est doté de deux roues et cesse toute activité en 1904, puis restauré en 1990.
Il est situé à proximité du Moulin des Fleuriaux.

LE MOULIN DE BEAUMER


Cité en 1525, le Moulin de Beaumer est alors un bâtiment carré. Démoli en 1837, il est agrandi, puis rasé en 1867. Il sera transformé en une vaste minoterie en 1867 par le châtelain de Candé.
On peut l’apercevoir de la route. Il est situé rue du Val de l’Indre.

LE MOULIN DE LA FRESNAYE


Reconstruit en 1928 par François Coty (parfumeur, qui a fait construire le château d’Artigny à Montbazon), il a conservé sa roue et une charmante demeure à faux colombages rappelant le style anglo-normand.
Il est situé sur la RD17, vers Montbazon.

LE MOULIN DE MONTS


Le moulin aujourd’hui rénové, a été édifié en 1735.
C’est un gîte qui peut accueillir 2 ou 3 personnes. Il est situé 3 rue des Ponts.

LES CHATEAUX ET BELLES DEMEURES



 Ouvert au public 

LE CHATEAU DE CANDÉ


Prestigieux édifice construit en 1508, par la famille Briçonnet sur un éperon rocheux dominant l’Indre. En 1864, un riche planteur cubain, Santiago del Castillo, lui a ajouté une aile néo-gothique. En 1927, il a été aménagé le château avec une centrale téléphonique, un golf, un orgue électrique… C’est dans ce château que le 3 juin 1937, le Duc de Windsor, après son abdication (ancien roi Edouard VIII), a épousé Wallis Simpson, une riche américaine, divorcée. On peut d’ailleurs lire, gravé sur la boiserie du salon par le duc de Windsor lui-même, la date du mariage : VI-III-37.

Propriété du Conseil Général, ouvert aux visites : www.domainecande.fr

LE CHATEAU DE LONGUE PLAINE (SORIGNY)


Un château fort aurait été édifié vers 1089, par Guillaume des Aubuis. Vers 1505, le château féodal fût abandonné, et les seigneurs de Longues Plaines allèrent habiter le manoir de Cigogné, à 300 mètres du château, jusque sous la régence. Vers 1708, les terres et les ruines du château furent acquises par Claude-François Reverdy, conseiller du roi. C’est lui qui reconstruit vers 1715, la « maison » qui servait de base au château actuel.

Aujourd’hui, il reste deux tours féodales et un portail du XVe siècle. En 1808, l’ensemble du domaine fût acquis par Jean-Baptiste Gouey, comte de la Besnardière, un diplomate. Une ligne de séparation passait au milieu du salon, une moitié était sur Monts, et l’autre à Sorigny. Aujourd’hui, il se situe intégralement sur la commune de Sorigny.

Réceptions, vins d’honneur, chambres d’hôtes, piscine : www.longue-plaine.com

 Résidences privées 

LE MANOIR DE L'ORTIÈRE


Manoir de la fin du XVème siècle, situé à la limite de la commune de Joué-Lès-Tours. Cette demeure n’a pas été modifiée depuis le début du règne de Louis XII. L’aménagement intérieur conserve ses cheminées et ses cloisons en pisé. Une partie des bâtiments agricoles bordant la cour depuis le XIXème siècle a été démolie. Le manoir a fait l’objet d’une restauration à l’occasion de laquelle les fenêtres à meneaux ont été démurées et le mur d’enceinte remis en état. Cette demeure aurait appartenu à Philippe Néricault-Destouches (1680-1754), comédien, auteur dramatique et diplomate français.

LE CHATEAU DE LA ROCHE


Au XVème siècle, la forteresse dite la Riche-Preston, du nom d’Elie Preston, seigneur vers 1530, appartint successivement à plusieurs familles, dont le dramaturge Néricault-Destouches au début du XVIIIe. Remplacé par un manoir du XVIIIe siècle qui a été agrandi vers 1860 dans le style second empire, c’est à présent un édifice tout en longueur, terminé par deux pavillons de même hauteur et au toit percé de neuf lucarnes. Il comporte un vaste parc planté en 1870, avec la ferme du perrée, installée à 100 mètres du château de style Toscan, et une demeure appartenant à un ensemble de trois maisons constituant un ancien hameau. Il y a également une maison de garde, une serre et un lavoir datant du XIXe. Joseph Delaville Le Roulx y est décédé en 1911.

LE CHATEAU DU BREUIL


De style renaissance, il a été construit en 1881, en dominant l’Indre aux abords du bourg, par la famille Delaville-Le-Roulx (anciens Maires de Monts). Légué à l’université de Tours dans les années 1980, puis racheté par un particulier, il possède un parc boisé qui constitue un site protégé riche en cyclamens. Il abrite un manoir du XVIIe siècle, dit le « vieux Breuil », qui conserve ses multiples toitures et une cheminée monumentale datant de la première renaissance qui provient d’un manoir disparu, la Tardivière. Des communs construits en même temps que le château, jouxte le potager.