Histoire de Monts
C’est sous le nom de « Mons Villa » qu’en 915 on parle pour la première fois de Monts. La ville connaîtra plusieurs noms à travers les siècles. En 1147 : « Ecclesi de Montibus », en 1234 : « Parochia de Monts ».
A partir de l’an 1000 s’érigèrent peu à peu les forteresses du Breuil (1881), de Candé (1508), de la Roche et de la Fresnaye. Le pays se développa. Sous Saint-Louis, tous les plateaux étaient défrichés et l’Indre jalonnée de moulins (12 dont 7 subsistent encore).
Nouvel essor après la guerre de Cent-Ans. Bien des demeures du bourg datent de cette époque, reconnaissables à leurs pans de bois et leurs linteaux sculptés (le plus bel exemple étant le « Le Lion d’Or », alors auberge importante). Les châteaux ouvrent dans leurs vieux murs de larges ouvertures.
Après Henri IV, suit une longue période de paix intérieure que Monts traverse calmement. Le 27 avril 1786, Lavoisier, commissaire du Roi, signa l’acte d’acquisition, d’une ancienne tréfilerie sise au Ripault.
Une poudrerie s’installe à la place et, pendant cent cinquante ans, fournit aux armées françaises de la poudre noire, puis de la poudre sans fumée, puis du pyroxyle. Le Ripault connaît plusieurs explosions (1825, 1901, 1943). Chaque explosion cause plus de morts que la précédente (une centaine de morts en 1943).
Au XIXe siècle, est construit la ligne Paris-Bordeaux, matérialisée encore de nos jours par l’imposant Viaduc de l’Indre, édifié en 1848 et mesurant 751 m de long. Agréable intermède en 1937 quand, l’ex-roi d’Angleterre devenu Duc de Windsor épouse au château de Candé, Mrs Wallis Simpson. De nombreux reporters, venus du monde entier, encerclent Candé !
Les ruines de la dernière guerre réparées, en 1962, Monts prend un essor incroyable, installant de grandes usines : établissement Bellon, C.E.A (Centre d’énergie Atomique), Grapholex, etc. sur son territoire, éparpillant des maisons neuves parmi ses bois et ses champs, modernisant ses installations collectives.