19 MARS 

Journée Nationale du souvenir et de recueillement en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc




Commémoration au « monument aux morts » dans le « vieux bourg » à 10h30 et à l'issue au cimetière.


Après la signature des accords conclus la veille à Evian par la France et l’Algérie, l’une des conséquences a été le cessez-le-feu qui devait prendre effet le 19 mars 1962 à midi.

Même s’il n’a pas toujours été respecté jusqu’à l’indépendance du pays par des ultras fanatisés ou des éléments plus ou moins incontrôlés, causant la mort inutile d’autres victimes, il est aussitôt mis en application par les deux parties avec l’arrêt de toutes les opérations militaires.

En 1963, c’est cette date historique majeure qui est choisie par un grand mutilé de cette guerre pour honorer la mémoire de près de 30 000 combattants français morts ou disparus durant le conflit.

Dès l’année suivante, une première commémoration est organisée à Paris et en province à l’initiative de la FNACA.

Jusqu’en 2012, cette date n’a pas de caractère officiel, même si elle réunit des milliers d’anciens combattants chaque année devant la tombe du Soldat Inconnu à Paris. Puis elle est finalement officialisée par l’adoption de la loi du 6 décembre 2012 qui en fait la  Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc , désormais inscrite au calendrier des commémorations à égalité d’importance avec le 8 mai et le 11 novembre.

Jusqu'à la disparition des ACPG-CATM (Anciens Combattants Prisonniers de Guerre -Combattants Algerie-Tunisie-Maroc), la municipalité de Monts commémorait également le 5 décembre.

Jean-Louis CERCEAU - Président départemental 37 FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d'Algérie).