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Ils sont deux … ils sont Montois et ont porté la Flamme olympique sur le parcours de la 17ème étape organisée dans l’Indre. Virginie Lucien, résidant à Monts depuis quatorze ans, et Christian Vivet, depuis 1995, ont été sélectionnés pour le Relais de la Flamme, prologue aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Alors que Monts vibre au rythme des événements et manifestations proposés dans le cadre de sa labélisation Terre de Jeux 2024, rencontre et échanges avec ces deux Montois qui vous racontent cette expérience unique.

Entretien exclusif de l'après-relais réalisé le 29 mai à l'Hôtel de Ville de Monts.

Merci à Virginie Lucien et à Christian Vivet du temps qu'ils ont consacré à cet entretien pour partager leur aventure de l'intérieur.

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La dernière fois que nous nous sommes vus, vous alliez porter la Flamme. Aujourd’hui, c’est fait. Comment cela s’est-il passé ?

Christian : "Je suis encore sur mon nuage ! J’ai du mal à en descendre parce que je témoigne de cette expérience dans les écoles ou dans les associations sportives. Donc, le fait d’en reparler sans arrêt, on revit les choses. C’était une journée unique, magique, immense, intense. En termes d’émotions, c’était énorme. D’autant que je l’ai vécu en famille et que lors du Relais, j’ai entendu ma petite fille de 2 ans et demi dire "Allez Papi ! Porte la Flamme". C’est extraordinaire."
Virginie : "J’ai pu voir ton relais en direct à la télé puisque je relayais l’après-midi. Je suis partie à Issoudun juste après."
Christian : "En fait, ce qui est intense, c’est qu’on est le centre du monde. Tout vient vers vous. Alors qu’on a plus l’habitude de transmettre. Les gens vous acclament, demandent des photos et des autographes. Il y a la presse, la télé, la radio. Après mon telais, j’avais gardé ma tenue de porteur... du coup, on s’arrêtait tous les dix mètres pour prendre une photo. Quand on me dit que les Français n’aiment pas les Jeux Olympiques, tous ceux que j’ai vus m’ont prouvé le contraire !"

Virginie : "Le département de l’Indre voulait que ce soit très populaire comme fête. Je l’ai vraiment ressenti à Châteauroux et j’ai trouvé mon créneau impressionnant. Il y avait énormément de scolaires, d’écoles primaires et maternelles, même les collégiens quittaient l’établissement pour nous voir. Il avait des enfants partout qui apportaient une énergie folle ! Ils chantaient, applaudissaient. C’était incroyable, incroyable !"
Christian : "Après cette journée, il y a eu énormément de sollicitations et de félicitations. Notamment de la part du Président de la Fédération Française de Tennis de Table et d’un athlète des Jeux Olympiques de l’équipe de France. J’ai ressenti cette énergie positive que ce soit lors de mon départ, lors du chant de la Marseillaise et sur tout mon relais."
Virginie : "Moi, ce que je retiens le plus, ce sont les personnes qu’on rencontre avec les co-relayeurs. On apprend leurs histoires, leurs vies. Je relayais une Tourangelle porteuse de handicap. Elle était adorable."

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Quand vous arrivez, comment ça se passe ? Il y a un protocole ?

Virginie : "Quand on arrive, on se change. Puis, on se présente auprès du groupe..."
Christian : "...on fait un tour de table..."
Virginie : "...il y avait beaucoup de porteurs issus du monde associatif et liés à la question du handicap. J’ai cet exemple d’un homme qui avait fui la RDC, parti vivre en Afrique du Sud à cause de la guerre. Il a connu la violence, s’est pris une balle et a fait partie de l’équipe de France de boxe anglaise. Voir tous ces témoignages de porteurs m’a conforté vu que j’y allais vraiment pour transmettre ce message de paix. C’était incroyable !"

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C’est en lien avec les valeurs que vous souhaitiez porter ?

Virginie : "De paix, d’unité, de rencontres. Mes enfants ont aussi pu rencontrer et échanger avec ces personnes. C’était super émouvant. J’étais vraiment heureuse de le partager avec mes enfants, en famille. C’était chouette !"
Christian : "Moi, je n’ai vu que de la joie lors de cette journée. Des personnes heureuses, contentes."
Virginie : "Et puis, j’ai trouvé ce côté intergénérationnel incroyable. Mes beaux-parents qui ne sont absolument pas sportifs ont vraiment apprécié cette journée. Ma belle-mère me disait "tu ne peux pas me faire un plus grand cadeau". Ils ont vécu tous ces moments avec nous. Comme quoi, on n’a pas besoin d’être sportif pour apprécier cela."

Christian : "C’était amusant, il y avait des personnes complétement différentes, du professeur d’EPS qui passe dans "Les Jeux Citoyens" sur France 3 à l’agriculteur qui est aussi dans le milieu associatif."
Virginie : "Ce qui était chouette, c’était de voir l’impact du sport. Le sport qui accompagne les personnes porteuses de handicap. Le sport qui a permis à beaucoup de personnes de s’en sortir dans la vie. Surtout chez les jeunes où la pratique sportive diminue beaucoup. La Flamme, ça permet de dire "Regardez ce que fait le sport !"
Christian : "On espère que les Jeux auront un impact."
Virginie : "Et c’est que Monts, Terre de Jeux 2024 favorisera également cet impact ainsi que la question de l’héritage. C’est super important !"

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Découvrez la première partie de l'entretien exclusif que le duo montois porteur de la Flamme a accordé à la Ville de Monts :

  • l’avant relais (interview 1) : comment sont-ils devenus porteurs de la Flamme ? quel était leur état d’esprit ? quel est leur lien avec le sport et les Jeux Olympiques ?

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